Chapitre premier
Écrit le 26 janvier 2020
Et voilà… On y est ! Me voici enfin en train d’écrire les toutes premières lignes du tout premier article du blog qui, je l’espère, me rapprochera de vous. Après bientôt deux ans de lundis matins et de newsletters, il est temps pour moi de m’ouvrir un peu plus à vous. Je vais commencer par me présenter.
Alors enchantée !
Je m’appelle Estelle. J’ai 24 ans et je suis étudiante, dans l’économie sociale et solidaire. J’ai toujours eu envie d’écrire, et aussi de changer le monde. Du coup vous imaginez bien que trouver une profession qui combine ces deux desseins n’a pas été chose facile… J’ai cherché différents métiers qui pourraient cocher toutes les cases de mes nombreux critères : journaliste, médecin, avocate, artiste, présidente de la république… J’ai même réfléchi à écrire un livre pour changer le monde (facile) ! De retour dans la réalité, j’ai raccourci à “écrire un livre”. Et puis, je ne l’ai pas (encore) fait. C’est possiblement par manque de temps, ou de courage. Ou alors… Par manque d’idées ? Pour quelqu’un qui aime écrire, c’est pire que de manquer de courage. Eh oui mais vous voyez, ce que je me disais, c’est que je n’avais pas d’histoire tragique à raconter. Une famille extraordinaire qui m’aimait, un toit sur la tête, à manger dans mon assiette, et même des voyages, des restos et des moments incroyables qui n’appartiendront à jamais qu’à nous, des copains, des vrais amis, de l’amour, une bonne santé, une scolarité qui se passe bien, la réalisation de quelques rêves… Ben oui, qu’est-ce que j’aurais bien pu écrire qui intéresserait le monde, dans tout ça ? “Je le vendrai jamais” mon livre.
C’est ce que je me disais, jusqu’à il y a encore peu de temps.
Et puis, la vie a fait son travail. Des choses se sont passées. “Enfin” me direz-vous ? Mais non, j’avais toujours pas envie de l’écrire, mon livre. Je crois que le malheur n’est pas un bon sujet de départ pour écrire. Alors j’ai décidé que le livre attendrait.
Forcément, ne plus méditer là-dessus m’a donné le temps de regarder les infos, pour nourrir mon âme de journaliste en herbe et me projeter dans “un vrai métier”. Et puis… Non. Moi je voulais aider le monde à changer, pas le regarder s’effondrer. Sauf qu’à la radio, sur internet ou même à la télé, je ne voyais que des mauvaises nouvelles. Dans ma formation, on me disait que je devais plus “me tenir informée”.
Alors j’ai essayé. Mais sincèrement, je dois dire que ça ma vite angoissée. Je n’avais pas envie de m’imprégner des peurs des autres, des mauvaises nouvelles de toute la planète, alors que j’avais moi-même le stress de ma propre vie à gérer.
Je me suis alors dit que je m’étais encore trompée, que je n’avais toujours pas trouvé ma voie. Et puis j’ai fait une rencontre. Je ne le savais pas, mais elle changerait ma vie. Elle déclencherait chez moi un déclic, que je pourrais traduire simplement par la célèbre citation “Sois le changement que tu veux voir dans le monde”. [Je vous arrête tout de suite, ladite rencontre n’est pas Gandhi, mais on en parlera peut-être plus un autre jour !]
Tout est devenu plus clair : “Tu veux écrire, mais tu ne veux pas passer ta vie à transmettre les mauvaises nouvelles ? Donne les bonnes !”. C’était pourtant pas compliqué !
Alors c’était parti, My Positive Shot était née.
Grâce à elle, désormais je m’oblige à relativiser, et à, moi-même, positiver. Elle me permet de confirmer que le monde est grandiose, et que les initiatives positives l’inondent tous les jours, dans tous les pays du monde. Elle n’a pas pour objectif de fermer les yeux sur les maux de la société, au contraire. Elle propose d’essayer d’y remédier, en mettant en avant la bienveillance, la solidarité, l’originalité, l’humour, le grain de folie et la joie que tous les humains peuvent partager. Elle choisit le meilleur, par le meilleur.
Et subtilement elle me le dit : “tu vois, on peut écrire autre chose que des trucs tragiques”. Elle ajoute même “au contraire” [Elle me dit beaucoup de choses oui] ! Et il n’y a pas qu’elle : il y a vous aussi ! Parce que “vous”, justement, lecteurs de My Positive Shot, êtes aussi de cet avis ! Et ça, ça compte énormément pour moi. Je vous propose aujourd’hui qu’on construise ça ensemble et qu’on encourage les ondes positives !
Via ce blog, j’ai hâte d’échanger avec vous, sur tout. Je ne sais pas à quelle fréquence je posterai, ni sur quels sujets, mais je serai là, et on pourra échanger. L’objectif sera de s’écouter, de s’encourager à positiver, évidemment de parler des petites et des grandes bonnes nouvelles, d’avancer. Bien sûr la newsletter sera toujours de mise ! Après tout, pourquoi pas multiplier la positivité ? Dans le respect de chacun, la tolérance et la bienveillance, ici, je décide que rien n’est impossible. Alors j’ai hâte que l’on s’écrive.
Positivement,
Estelle
